Règlements de compte entre les généraux algériens
Les généraux algériens, confrontés depuis février à une vague de contestation sans précédent, étalent désormais leurs différends sur la place publique.
Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major depuis 2004 et véritable « homme fort » de l’Algérie
Cela fait désormais six mois que des défilés sillonnent chaque vendredi des dizaines de villes d’Algérie pour exiger une authentique transition démocratique. Ce mouvement, désigné sous son appellation arabe de Hirak, n’a pas faibli depuis la démission, le 2 avril, du président Bouteflika, au pouvoir depuis vingt ans. La contestation a contraint le chef d’état-major, le général Gaïd Salah, à s’afficher en détenteur effectif de l’autorité exécutive, surtout depuis qu’Abdelkader Bensalah, nommé pour un intérim de 90 jours à la tête de l’Etat, a été maintenu à ce poste à l’expiration de cet intérim, le mois dernier. Les généraux algériens, ainsi privés de paravent civil à leur…
Voir l’article original 730 mots de plus